L’investissement immobilier est généralement un investissement lourd qui implique le recours à un endettement élevé sur une longue période (10 à 15 ans). Ceci implique une diminution lente de l’encours en capital, les intérêts étant plus importants les premières années pour un amortissement financier classique.
Cet engagement financier peut constituer un frein à la mise en place de nouveaux crédits d’investissement ou de trésorerie pour la société, l’analyse du risque étant appréciée par rapport au niveau des fonds propres de la société et des engagements financiers existants.
Le financement via une SCI permet de porter l’investissement immobilier dans une structure indépendante de la société, le capital de cette SCI étant généralement détenue par les principaux associés de la société d’exploitation.
La société paiera un loyer à la SCI au titre de la location de l’outil de production, comme s’était le cas avant le projet d’acquisition de l’immobilier.
Ces loyers restent déductibles en totalité en charges d’exploitation.
Ce montage sécurise également le prêteur de fonds en cas de dépôt de bilan de la société d’exploitation. Sauf cas de fautes graves de gestion de la part du Dirigeant, également gérant de la SCI ou de la fixation d’un niveau de loyer trop élevé par rapport à la capacité financière de la société, l’extension du dépôt de bilan à la SCI reste rare.
Enfin le financement via une SCI permet au Dirigeant de se constituer un patrimoine.
En cas de cession de la société, le Dirigeant reste propriétaire des locaux d’activité et perçoit à ce titre des loyers qui assurent un complément de revenus pour le Dirigeant.
Quel régime fiscal pour une SCI